
L’analyse critique de « l’idéal olympique » et de ses mythologies, la démystification des Jeux de la Grèce antique impliquent aussi la mise en question des idées réactionnaires de Pierre de Coubertin, colonial fanatique, sexiste, raciste, adversaire de l’égalité sociale et du socialisme révolutionnaire, admirateur de l’olympisme hitlérien.
Isabelle Barbéris (agrégée de lettres modernes), Jean-Michel Besnier (philosophe), Emmanuel Brassat (philosophe), Yana Grinshpun (linguiste) Patrice Guillamaud (philosophe), Pauline Iarossi (philosophe), Martin Jay (historien des idées), Marc Jimenez (philosophe), Robert Redeker (philosophe), Antonia Soulez (philosophe), Jean Szlamowicz (linguiste).
252 pages illustrées, 20 euros
Un constat s’impose : de nombreux et rapides bouleversements technologiques, sociétaux et idéologiques ont profondément modifié les rapports du langage au réel, au vrai et à l’agir ainsi que les fonctions mêmes du langage, la place du texte écrit, le sens de la parole, tant dans l’espace privé que dans l’espace public. La réification technocratique du langage de « l’administration totale », les novlangues et l’altération perverse du sens des mots, l’utilisation massive de l’anglais globisch et autres sabirs et volapüks sont autant de réalités inquiétantes qui attestent du délitement accéléré de la langue française dont l’idéal normatif a longtemps été la clarté et la précision, la subtilité et l’élégance.
Onze auteurs issus de différents champs disciplinaires mènent dans cet ouvrage des réflexions critiques sur les distorsions du langage.




Le corps n’est donc pas simplement une «construction sociale », ni un artefact biotechnologique modifiable ou modulable à volonté, parce qu’il relève de la constitution ontologique – comme « corps de chair » (Husserl) et « corps vivant » (Henry), mais aussi comme corps politique (Marx).
Herbert Marcuse
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