*****
La Théorie critique du sport est une déconstruction radicale du système sportif capitaliste et de ses fondements, l’idéologie de la compétition et le principe de rendement. La saturation de l’espace public par l’impérialisme du spectacle sportif constitue non seulement une diversion sociale de masse mais aussi l’occultation de la réalité effective de l’institution sportive mondialisée : dopage organisé, violences supportéristes, main-mise absolue du capitalisme financier multinational, corruption à grande échelle, collusions avec les régimes totalitaires et les états militaro-policiers. La Théorie critique du sport s’est constituée historiquement dans une praxis-processus politique et épistémologique de démystification des « valeurs » et « idéaux » fétichisés par les meutes de zélateurs de la « culture » sportive et de la « compétition méritocratique ».
La contestation du sport-opium du peuple est l’axe central de la Théorie critique du sport.
*
Jean-Marie Brohm est professeur émérite de sociologie à l’Université Montpellier III et directeur de publication de la revue Prétentaine.
*
Sommaire
1- Les idées-forces de la Théorie critique
L’engagement dans l’effectivité du faire
2- Sociologie politique du sport
Vision sportive du monde et fausse conscience
3- Généalogie de la Théorie critique du sport
Praxis-processus et contre-transfert
4- Le système sportif capitaliste
Domination et machinerie compétitive
5- Aliénation sportive et diversion sociale
L’onirisme sportif, un opium du peuple
Bibliographie
*
386 pages, 20 euros