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À chaque olympiade la chorale des idéologues sportifs – de droite comme de gauche – célèbre la « fête mondiale de la jeunesse », « la fraternité entre les peuples », l’« humanisme olympique », alors que les Jeux ont été à maintes reprises l’alibi honteux de complicités criminelles avec des régimes totalitaires (Berlin 1936, Moscou 1980, Pékin 2008, Sotchi 2014). L’expansionnisme de l’Empire des anneaux et de ses conciles pilotés par l’affairisme financier des multinationales capitalistes est aujourd’hui le support d’une propagande médiatique qui encense la « religion athlétique » de Pierre de Coubertin tout en occultant le dopage pandémique, la corruption de nombreuses fédérations sportives, les violations des droits de l’Homme dans les pays organisateurs, les pollutions et dégâts environnementaux des chantiers olympiques, la militarisation sécuritaire des compétitions.
L’analyse critique de « l’idéal olympique » et de ses mythologies, la démystification des Jeux de la Grèce antique impliquent aussi la mise en question des idées réactionnaires de Pierre de Coubertin, colonial fanatique, sexiste, raciste, adversaire de l’égalité sociale et du socialisme révolutionnaire, admirateur de l’olympisme hitlérien.
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Sommaire
La Théorie critique du sport et sa tradition anti-olympique
Les enjeux d’une réédition du Mythe olympique
La généalogie des campagnes anti-olympiques
Les effets de connaissance du Mythe olympique
Conflits d’interprétations et positions politiques antagonistes
Contextes historiques et Nachträglichkeit
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Introduction : briser le mythe olympique
Du boycottage des Jeux de Moscou à la crise de l’olympisme
La fausse conscience olympique
L’olympisme capitaliste d’état
Déconstruire le mythe olympique
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Les figures mythiques du discours sportif
L’occultation idéologique du mythe sportif
Le mythe de la nature humaine et de l’origine primitive du sport
Le mythe de la pérennité du sport à travers les âges
Le mythe du sport perverti : essence et déchéance
Les tentatives de sauvetage du sport
La mythologie des champions et des surhommes
Les interrogations infantiles du mythe sportif
L’idéologie du progrès et du record
L’imaginaire animal dans le sport
Les fantasmes sadiques et le discours de la guerre
Anthropologie de la mythologie sportive
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Les Jeux olympiques de la Grèce antique
Le mythe de l’origine, l’origine du mythe olympique
L’idéalisation de la Grèce antique
Les obstacles à l’analyse matérialiste du mythe olympique
La mythologie grecque et le mode de production antique
L’esclavagisme et les Jeux olympiques antiques
Le professionnalisme sportif antique
L’origine légendaire des Jeux et ses versions
La symbolique du pouvoir : le meurtre olympique
La civilisation grecque et les Jeux antiques
L’époque archaïque des Jeux antiques
La période de l’apogée des Jeux antiques
La période de décadence des Jeux antiques
La période hellénistique des Jeux antiques
La période romaine et la fin des Jeux olympiques antiques
L’idéologie de la trêve : guerre et paix olympique
L’ouverture rituelle sanglante des Jeux
La trêve sacrée : paix olympique et paix armée
La journée inaugurale des Jeux
Les épreuves olympiques : tableau chronologique
La nudité cultuelle et l’exclusion des femmes
Sport antique et sport moderne : analogies et différences
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Les idées réactionnaires du baron Pierre de Coubertin
L’hommage unanime rendu à l’œuvre méconnue de Coubertin
La jeunesse de Pierre de Coubertin
Les idées forces du baron Pierre de Coubertin
Le positivisme et le paternalisme social
La mondialisation des troubles sociaux
L’essor du sport bourgeois à la fin du XIXe siècle
La mission de la France dans le monde
Ordre moral, union nationale et « culture musculaire »
La haine de la Commune de Paris et du socialisme
Le racisme de Pierre de Coubertin, « colonial fanatique »
Le patriotisme et la paix armée
L’harmonie sociale et la collaboration des classes
Pierre de Coubertin et l’olympisme nazi
Pierre de Coubertin et l’histoire universelle
Pierre de Coubertin et la question sociale
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Les conciles olympiques : l’Empire des anneaux
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Bibliographie
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